Voici le témoignage d’une collègue résumant sa réalité du travail en agence, les avantages et les possibilités de concilier travail et vie personnelle.
Il est 6h00 et la maisonnée dort encore en ce dimanche matin.
Comme plusieurs de mes collègues, je me rends au boulot. Ce n’était pas prévu, mais un besoin de dernière minute s’est présenté et je suis là pour venir supporter le personnel en place.
Depuis 2 mois déjà, je complète l’équipe de travailleurs de la santé du centre hospitalier de la région. Parfois de jour, parfois de soir, je réponds présente afin de venir amoindrir la surcharge de travail colossale en ce temps de pandémie. Lorsque l’équilibre sera revenu au niveau du personnel du centre, j’irai ailleurs soutenir une nouvelle équipe.
Je me déplace au gré des demandes de la liste de rappel du centre où je suis affecté. Zone verte, jaune ou rouge; le virus nous complique la vie et mon employeur se fait une fierté de respecter les délais recommandés par la santé publique.
Je dois rapidement connaître le fonctionnement du département, les patients instables ce jour-là et la composition de ma bulle de travail. L’accueil de l’équipe régulière est chaleureux, l’aide que je viens apporter a évité le temps supplémentaire obligatoire qui leur pend souvent au nez.
J’adore mon travail, les défis qu’il apporte et le sentiment de faire une différence pour les patients, mais aussi pour mes collègues. J’ai fait le choix d’un employeur qui valorise mon travail, respecte mes capacités, mais également mes limites. Cette entreprise à taille humaine me permet de prendre soin de mes enfants lorsque cela est nécessaire, de prendre des vacances en famille quand nous en ressentons le besoin et respecte mes journées de congé sans m’appeler tous les matins pour me demander de rentrer au travail.
J’ai fait le choix de continuer mon parcours dans cette profession que j’adore, de continuer d’apporter mon expertise à la clientèle et d’être présente au moment où ça compte.
Je suis une employée du privé et je suis heureuse d’être là pour vous.
Texte de
Marylène Langdeau