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Lutte contre les poux

par | Sep 29, 2021 | Capsule générale

Comme infirmière scolaire, la rentrée des tout-petits est synonyme de sensibilisation à la pédiculose. Pour vous aider dans vos démarches auprès des parents, Solumed a préparé un petit visuel de la technique à utiliser pour examiner la chevelure de l’enfant si on soupçonne la présence de poux de tête. Sachez aussi que le pharmacien peut être d’une aide précieuse pour conseiller le parent sur le traitement capillaire à privilégier selon sa situation.

Réunir les objets essentiels

Il vous faudra un peigne fin, une serviette à déposer sur les épaules de l’enfant, une loupe si possible et une activité calme pour distraire votre enfant et lui permettre de rester immobile pendant votre recherche.

Choisir un endroit bien éclairé

Cela vous permettra de voir plus facilement les poux, car comme ils détestent la lumière ils vont rapidement se déplacer. Les lentes quant à elles sont immobiles, mais leur couleur nacrée reflètera sous la lumière.

Humidifier la chevelure

Cela facilitera la division de la chevelure en petite section de recherche à la fois et améliore la chance de récolter les lentes sur votre peigne. À noter, l’utilisation de revitalisant peut nuire à l’efficacité des produits pour traiter la pédiculose. Il est préférable de les éviter ou d’en informer votre pharmacien lors du choix du traitement.

Faire la recherche de poux et de lentes

Pour être efficace, la recherche doit se faire sur une petite zone à la fois, environ la largeur du peigne utilisé ou 2 cm environ. On prend une mèche à la fois en débutant à l’avant de la tête et en terminant dans la nuque. On porte une attention particulière aux derrières des oreilles et à la nuque.

Après chaque passage, on observe le peigne fin pour voir si des lentes ou des poux sont présents.

Quoi faire si on retrouve des poux ou des lentes

On consulte rapidement le pharmacien pour appliquer un traitement approprié dès que possible. On avise aussi le milieu que fréquente l’enfant afin de leur permettre de faire de la prévention.

Texte de
MARYLÈNE LANGDEAU
Infirmière clinicienne

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